vendredi 30 mai 2008

"Alexandre le bienheureux" ou Pitié, j'suis pas faite pour travailler...

Ça y'est, j'ai repris le collier, fallait bien en passer par là.
N'ayant ni gagné au Loto, ni fait d'héritage, ni fait de délit d'initié, je ne pouvait rester éternellement à la maison.

Malgré tout j'avais hâte de reprendre le boulot, pour parler clairement, à la longue je n'emer..., je m'enquiquinais à la maison.

Mais alors pourquoi c'est si dur...
Deux années à la maison, et je suis toujours aussi naze quand je me réveille le matin :) (je ne dois vraiment pas être du matin).
Et je ne vous parle même pas des chipies, là faut carrément un treuil pour les sortir du lit (et elles se couchent tôt!!).
Et l'organisation à la maison !!! une cata, j'ai dix lessives en retard, mon sèche-linge en rade et il pleut (hargh), y'a des jouets partout, j'ai pas fait ma déclaration d'impôts, et mon jardin est en friche (beaucoup de pluie, un peu de soleil, la pelouse adore)...
A peine une semaine et demie de boulot, et je suis déjà à la rue.

Et je vous parle pas d'internet, j'arrive plus à lire les blogs à écrire sur le mien...

Faut que j'trouve mon rythme, faut que j'trouve mon rythme, faut que je trouve mon rythme...

Alors c'est vrai, je me surprend à rêver, à fantasmer plutôt : et si je faisais le coup d'Alexandre le Bienheureux.



J'arrête tout, j'envoie tout balader, et je me planque au fond de mon lit, la grève totale, absolue.
Oui à la paresse!!!!

Je revendique, je revendique, mais c'est pas le tout, faut que j'aille me coucher demain je me lève tôt ;)

PS : vous avez des "trucs" vous pour vous organiser ?

mercredi 28 mai 2008

"Camping de la plage"

J'ai pleins, pleins de souvenirs de vacances avec mes parents en tente Marechal puis en caravane (avec auvent siouplait).
On a pas fait tous les coins et recoins de France mais une bonne partie quand même.

Je dois avouer que la gamine que j'étais ne se souviens guère des paysages et autres sites historiques visités, mais plus des copains et copines que je pouvait me faire quand mon père daignait enfin arrêter la voiture pour chercher un terrain de camping.

C'était l'époque des chaises en toile qui marquaient les fesses, des gamelles en métal et de la vaisselle en plastique, de la lampe à gaz et des bestioles qui tournaient autour le soir, des sacs de couchage et des matelas qui se dégonflaient tout le temps, de la table pliante pas super stable et des petits déjeuners avec croissants, café lyophilisé et lait concentré sucré...



Ces souvenirs sont toujours présents à mon esprit, mais il en est un qui est resté particulièrement vif : les séjours au Guilvinec, au camping de la Plage.

Là pendant trois ans de suite, on se l'est joué façon "Camping" (le film), toute la famille réunie (oncles, tantes, cousins, cousines), toujours au même endroit (bien au fond du camping pour ne pas déranger les voisins), les caravanes réunies en arc de cercle avec les fils a linge qui pendouillent et les canadiennes des petits (nous) à proximité, avec la patate en haut du piquet.



C'était l'époque des apéros à répétition pour les parents (de très tôt à très tard), des parties de pèches et autres parties de pétanque. Résultat des courses ils nous foutaient une paix royale.

Commençaient alors le tour du camping histoire de voir et de se faire voir, les aller-retours à la plage, l'inévitable partie de mini-golf, le minimum syndical coté vêtements et le maximum coté frime, les pouffades entre cousines, les petits jeux de drague, les attentes et les espoirs déçus :)

Y'avait aussi les imprévus, notamment une tempête qui avait arrachée toutes les tentes et mon cousin dormant comme un bienheureux, flottant sur son matelas pas réveillé pour deux sous.

Et le retour bien sur, à la fois déçus de partir et pressés de rentrer.
L'excitation d'une nouvelle année scolaire qui s'annonçait et l'espoir de revenir l'année prochaine.

Et vous, le camping a-t-il fait partie de vos habitudes de vacancier ?

lundi 26 mai 2008

Mon Cannes à moi


Cannes s'achève, et encore un fois, je suis passée complètement à coté (un film français à gagné, ypéee, on fait mieux que l'Eurovision).
Non pas que le cinéma ne m'intéresse pas, mais je ne vais plus dans les salles obscures (ou si peu).

C'est vrai qu'on s'encroûte en vieillissant (je parle de moi ne vous vexez pas). Les raisons (prétextes) de ne pas y aller sont légions (temps, argent, disponibilité, fatigue), et surtout quel type de film aller voir (cinéma engagé, comédie facile, blockbuster...).

Il est vrai que lorsque j'étais étudiante (célibataire, sans enfant, et toujours aussi fauchée qu'aujourd'hui), la question ne se posait pas.
Quand on étudie dans la grande ville, on fait dans l'intello (ou pseudo-intello), et on méprise allègrement le cinéma de divertissement (raisonnement de crétin, oui je sais).
C'est ce qui m'a amenée à voir à l'époque sur grand écran "Sexe, Mensonges et vidéo". Je ne regrette pas du tout d'avoir vu ce film au ciné, mais comme par hasard, ça reste une de mes palmes préférées (avec Paris-Texas et la Leçon de piano).



Là c'est les seules palmes que j'ai vues :

Le pianiste 2002
Pulp Fiction 1994
Adieu ma concubine 1993
La Leçon de piano 1993
Sexe, mensonges et vidéo 1989
Paris Texas 1984
Apocalypse Now 1979
Le salaire de la peur 1953

Et votre palme à vous ?

samedi 24 mai 2008

Un film, une musique...

Il est comme ça des couples indissociables, comme la tartine et le nutella, le café et les petits gâteaux, la voiture et le bidon plaqué or (ben oui on peut maintenant, au prix de l'essence, ce serait bête de se priver), la Bretagne et les cochons, le Festival de Cannes et la chirurgie esthétique (faut vraiment dire a Sharon Stone d'arrêter, le stock de botox n'est pas extensible)...

Il en va de même pour la musique et le cinéma.
A mes yeux (et mes oreilles), l'un ne va pas sans l'autre. Une bonne musique peut même sauver un film moyen (voir médiocre).


Par contre ce film là : "La leçon de Piano", est tout sauf moyen ou médiocre.



C'est une pure merveille, un petit bijou, un beau scénario, des acteurs sublimes, des paysages splendides et la musique envoûtante et hors du temps de Michael Nyman.



(patientez un tout petit peu la musique ne démarre pas tout de suite)

Il a aussi signé les musiques de bien d'autres films, dont "Bienvenue à Gattaca" (que j'aime beaucoup aussi)

free music


free music


free music


Si cela vous interesse, il y a un article interessant sur Cinezik.org à propos de sa collaboration avec Patrice Leconte (pour Mr Hire et Le mari de la coiffeuse), j'avoue que je connaissais pas.

jeudi 22 mai 2008

Sous la moquette la plage

Le zeste de beau temps aujourd'hui m'a incité à faire quelque chose que "j'adore": nettoyer ma voiture.


Enfin la nettoyer plutôt la déblayer, la décrasser, tel Héracles dans les écuries d'Augias.

Parce qu'on parle toujours du sac à main des femmes, et du fourre tout qu'on y trouve.
Mais moi dans mon sac, y'a rien d'exceptionnel : des factures qui traînent, un ou deux bonbons tout collants, un tampax, un tube de crème solaire ah, et oui, même mon portefeuille.


Par contre dans la voiture, c'est tout de suite beaucoup plus poétique. C'est vrai, pour la maman campagnarde avec mouflets, la voiture c'est un peu comme une extension d'elle même.

On y trouve les inévitables, mouchoirs et lingettes. Les seules lingettes que j'utilise sont dans la voiture, pour la trace de chocolat du matin ou la bulle de morve. Les lunettes de soleil, le stick pour les lèvres, les vieux tickets de parking, le manuel d'entretien du véhicule (jamais lu), la petite raclette pour gratter le givre, les pièces en plastique pour le caddie, les cds en vrac sur le siège conducteur... ça c'est pour l'avant.


A l'arrière, outre les minis monstres et leurs sièges, il y a les jouets cassés, le livre de bibliothèque perdu depuis ouh lalà, une vieille écharpe, une ballerine de danse, un tout petit maillot de bain et des tonnes et des tonnes de sable.

Mais tout ça c'est la partie immergée de l'iceberg, parce que le jour du grand nettoyage, on regarde partout, on enlève les sièges-auto, on soulève la banquette arrière, et en règle générale, c'est là qu'il faut avoir le coeur bien accroché. En fait, on ne devine pas tout de suite de quoi il s'agit, c'est plutôt un mélange de jus d'orange pour le coté collant, de vieux croissant pour les miettes, d'élastiques à cheveux pour le coté coloré, et le reste et souvent assez indéterminé.


Une fois la voiture nettoyée, briquée, on se dit plus jamais ça, aujourd'hui, je prends de bonnes résolutions : interdiction de boire et de manger dans le véhicule, de jouer, d'irriter le conducteur, de dérégler le rétro et de faire pipi sur son siège...voila les filles vous êtes prévenues, maman sera inflexible...au moins jusqu'à demain.

Et vous, z'avez déjà trouver un truc pas catholique bien planqué sous les sièges ?

mardi 20 mai 2008

J'aime...

Il y a peu Pivoine a lancé un concours sur le thème des petits riens qui embellissent l'existence (ici ).
Sans déc, j'avais déjà dans mes petits papiers, un article en préparation sur ce sujet, tada : le voila.


J'aime le soir, tard, dans le silence de la maisonnée endormie, monter doucement l'escalier, entendre craquer les marches, entrouvrir la porte et regarder mes filles dormir, l'une recroquevillée, l'autre à l'extrême bord de son lit, toutes deux sereines, profondément endormies...


J'aime les champs de blé au printemps, lorsqu'il est encore vert, et que le vent fait doucement se courber les épis d'un vert tendre...






J'aime l'arrivée de l'orage, sentir au travers de la fenêtre ouverte l'air extérieur se refroidir, comme un souffle doux et piquant sur ma nuque. Voir le ciel s'assombrir, entendre les premiers coups de tonnerre...


J'aime conduire sur une longue ligne droite et voir au loin le soleil descendre doucement sous l'horizon. Je me sens sereine.



J'aime être dans l'eau, m'éloigner vers le large, ne plus entendre les cris près du rivage mais simplement le clapotement de la houle autour de moi. Sentir l'eau me porter, me laisser aller et voir le monde de l'autre bord


J'aime le souvenir des crêpes de ma grand-mère.
J'aime fermer les yeux et me souvenir d'elle frappant la pâte du plat de la main, versant une louchée sur la crepière posée sur le fourneau, déposant, pliée sur sa sklisenn, une crêpe auprès de moi. Et moi trempant ma crêpe dégoulinante de beurre dans mon bol de bouillon.

C'est un souvenir sans pareil, incomparable, et je n'ai jamais retrouvé le goût des crêpes de ma grand-mère

dimanche 18 mai 2008

Auto-promotion

Puisqu'on est jamais mieux servi que par soi même, petite page de pub (désolée, je ne distribue pas les miko avec :))

Tout d'abord chez MissDoudoux, je participe à un concours de mise en scène de peluche.



Bon j'ai bien peur que les carottes soient cuites pour mes lapins, mais allez quand même faire un tour (ma préférée c'est celle de MaO, et son Dark Vador...on est fan ou on ne l'est pas), c'est .


Chez Manu, je participe à une bataille rangée entre fans de matous, et là vous n'avez même pas à voter puisque c'est elle qui s'en charge.
Mais c'est pas une raison pour ne pas aller faire un petit tour chez Manu et vous plonger dans ses pensées.

Voila ma petite oeuvre :




Et puis ça y est, enfin, je commence à avoir quelques requêtes gogoolesques pas piquées des hannetons (rien de très méchant cependant) :

sous les jupes : j'sais pas, faut demander Souchon.

comment faire les couliers des perles : quitte pas, je vais demander à ma fille.

diabolique grille pain : haha, toi aussi tu as eu maille à partir avec cet engin.

mes tendres cousines : alors là ça se voit que tu ne les connais pas, tu ferais pas deux secondes avec elles.

sous la couette : ça se voit que tu me connais bien toi ;)

vendredi 16 mai 2008

ouf , que d'émotions...

Plusieurs jours sans allumer l'ordi, sans bloguer (et vous ne vous inquiétez pas ? bandes de lâcheurs :)).
Pourquoi, pour qui ?
Et bien pour elle :



Mardi dernier coup de fil de l'école...

aparté : le coup de fil de l'école en pleine journée c'est l'angoisse de tout parent. Vous êtes au boulot, à la maison et là dring (ou tutut):
"bonjour, ici la maîtresse de..., votre fille (fils) s'est blessée..."


Pas de bol pour lui, c'est mon homme qui a reçu le coup de fil le premier.
Il m'a appelé par la suite, et là rien, c'était comme le vide en moi, j'entendais les mots, je réagissais, mais pas d'émotion en moi.
Je me précipite à l'école, entre dans la classe, et vois mon petit boutchou, tenant sa main ensanglantée, avec de grosses larmes sur les joues, la maîtresse à ses cotés.
A ce moment, c'est comme si tout se remettait en route. Elle est là vivante, blessée mais vivante, comme si une partie de mon cerveau se remettait à fonctionner.

A partir de là tout se précipite, cabinet médical, puis urgences. L'interne de garde qui préfère se montrer prudent, consulte le chirurgien qui examine le doigt fautif et hop c'est parti pour l'opération.
Il faut dire qu'elle ne s'est pas loupée (âmes sensibles s'abstenir), doigt écrasé et coupé, dernière phalange cassée, ongle totalement décollé, c'était pas beau à voir.
Je laisse donc mon petit bout aux portes du bloc, je la retrouverais en salle de réveil.

Un vrai petit soldat, elle a été courageuse comme tout, arrivait même à plaisanter. Elle m'a impressionné ma chipie, elle a impressionné tout le monde.

Elle tenait à tout prix à retourner à l'école aujourd'hui. Tu pense, une virée au bloc, les médecins, les tuyaux, le gros pansement...et le petit déjeuner à l'hôpital, ça en fait des choses à raconter.

Bon c'est pas le tout j'ai des jours de ballade bloguesque à rattraper.
Je vous le dit que d'émotions, c'est plus facile après que sur le coup, on a un peu tendance à perdre tout sens de l'humour, mais ça revient, et surtout elle va bien, et même très bien (elle recommence à râler...)

ps : elle avait près de deux ans sur la photo et à l'époque je l'attachais bien...je crois que je vais recommencer :)

mardi 13 mai 2008

Moi en colère ? pensez donc !


Même pas en rêve, jamais...
J'arrive pas à garder mon sang-froid une seule journée durant.
Et je m'en veux après, je m'en veux, je m'en eux, mais bon rien à faire.

Donc ça ne devrait pas être trop dur de répondre au mieux au tag de Emanu124.


La dernière fois où je me suis énervée :
Ce matin, mes chipies participaient au "petit tour de France".
Je te sens perplexe, j'explique : ce petit tour, est une course organisée par la grande ville d'à coté pour tous les minots du coin.
1500 petits furieux s'élançant dans un tour de la ville, impressionnant. Les gamins sont réunis par tranches d'âges et en équipes de 10. Chaque équipe sponsorisée par un commerçant du coin, et la tradition veut que l'on offre un petit cadal, des bonbecs, histoire de marquer le coup.
Et ben moi je suis tombée sur le commerçant le plus radin du coin : rien, niet, nada.
Heureusement c'était la plus petite et franchement elle s'en foutait, du moment qu'elle pouvait rouler partout avec son tricycle.


L'avant-dernière fois où je me suis énervée :
Sur la route, dans un chemin merdique, coincée derrière un tracteur, un petit vieux ou une caisse à savon sans permis (ahh vade retro) au choix. Dans la voiture j'entends régulièrement l'aînée me sortir "maman t'as vu ce que tu as dit"...
...oui mais maman est énervée ma chipie "pu*** de caisse de mer**, bouge ton c** la vieille" (oui c'est mal, je sais c'est mal, mais je me soigne je vous jure)

L'avant-avant dernière fois où je me suis énervée :
hum, hum, probablement en retrouvant une fois de plus ma chipie (la dernière) sur le talus dans le jardin, en slip mais avec ses bottes, en train de jouer avec une limace ou un escargot (paix à leur âme).

L'avant-avant-avant dernière fois où je me suis énervée :

...

L'avant-avant-avant, oh et puis zut.... dernière fois où je me suis énervée :

... ben en fait je m'énerve vite, mais j'oublie aussi très vite.
C'est vrai je vous jure, y'a plein de choses qui n'énervent, mais sur ce coup là, j'ai presque autant de mémoire qu'un poisson rouge

Et enfin : la dernière fois que j'ai énervé quelqu'un :
Mais j'énerve jamais personne moi ...
bon ok, probablement au choix mon homme en oubliant de fermer une porte quelconque
(je suis aussi "tête sans cervelle" comme on dit).

lundi 12 mai 2008

"Have you got soul? ..." The Commitments

Ce soir petit post de rien du tout, un petit post de week-end prolongé quoi.

Parfois les films vous restent dans un petit coin du crane pour tout un tas de raisons.

Avec ce film, "The Commitments", c'était le scenar bien sur, adapté d'un roman de l'écrivain irlandais Roddy Doyle - premier volet d'une trilogie dont Stephen Frears a adapté les deux derniers à l'écran, The Snapper, et The van .



Ce sont des gueules aussi, pas du tout glamour, des vrais irlandais, ripailleurs, gouailleurs, râleurs et bagarreurs.



Et puis enfin et surtout, une musique, des reprises de vieux standards de la soul, du rythm and blues (le vrai, pas cette grosse daube de rnb qu'on entend aujourd'hui)(oui je sais je fais encore mon "vieux con")

Moi, quand j'entends "My Little Tenderness", je fonds, c'est couillon mais je marche à fond.

free music


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samedi 10 mai 2008

"Travailler c'est trop dur..."

Au cours de ma Looongue vie d'acharnée du boulot...
...non, vous y avez cru ? sans blague, allez je recommence.

Au cours donc de ma longue vie de réfractaire au travail , j'ai abordé de nombreuses facettes du monde du turbin.

Je n'irais pas jusqu'à dire que toutes mes expériences m'ont énormément apportées, ce serait mentir, mais j'avoue que je garde un souvenir ému de certaines d'entre elles.



J'ai commencé tout doucement pas des petits jobs d'été comme tout le monde :

Classique garde d'enfants, moins classique, peintre en bâtiment et menuisier. Bon c'était dans l'entreprise ou bossait mon père où j'ai simplement mis un coup de blanc sur la façade du bâtiment et bossé un peu à l'atelier, mais c'était vachement plus drôle que de garder des mômes.



Plus tard, année sabbatique entre deux années de fac.
(bon en fait j'avais totalement foiré tous mes concours d'entrée à plein d'écoles possibles et inimaginables et je n'avait pas vraiment le choix).
Comme toute bonne bretonne qui se respecte, je pars faire la saison d'hiver dans un hôtel des Alpes. Femme de chambre, je peux vous jurer que ce n'est pas une sinécure. Là on passe du souvenir ému au dégoût franc et massif, quand vous avez à nettoyer la chambre d'étudiants anglais en goguette un peu trop portés sur l'alcool.
Une chose est sure, le vomi au petit matin, ça marque.



Oh, bien sur, n'oublions pas, le boulot qui m'a bouffé tous mes étés pendant pas mal d'années : crêpière. Je suis la reine de la bilig, de la rozell et de la sklisenn.



Et puis, j'ai, entre autre, recensé les hommes et les poubelles (sans rapports aucuns), épluché des pommes de terre en usine (oui, oui ça se fait), servi en bar (incollable sur les cocktails)...

Le reste, mes expériences les plus sérieuses, mon parcours professionnel plus classique, c'est beaucoup moins drôle.


Et vous, un souvenir de vos jobs d'été ? un petit boulot (pas forcement petit) marquant ? une expérience à ne jamais renouveler ?

jeudi 8 mai 2008

Un dessin et une claque

Le dernier en date :



ça y est j'ai trouvé ma signature c'est le zigouigoui en bas à droite


Et sans aucun rapport, aucun, la dernière "blague" de ma fille (la petite dernière presque 3 ans).

C'est le soir, rituel du coucher, bisous, rebisous, câlins et toujours cette façon impayable qu'ont les gamins de chercher à gagner du temps, gratter quelques minutes de sommeil (alors que toi t'en peux plus, tu veux qu'il dorment ces petits zébullons montés sur ressorts)
Elle triture mes lunettes (NON, pas mes lunettes c'est cher ces machins là) et fait la check-list :
"maman, ça c'est ton coulier, les cheveux, le nez, le frront (oui elle roule les r), les poumettes..."
et là elle désigne ma bouche et assène le doigt sur mes dents : " les caries"...
GLOUPS.

mardi 6 mai 2008

Pour toi , touriste !!

Samedi, petites courses vite faites dans mon superU du coin...

Petit aparté, il faisait presque beau samedi, et on a décidé d'être fous, on a fait un barbecue, oui, sérieux, le premier de l'année. On a même pas eu besoin de sortir le parasol, parce que chez nous, le parasol sert à protéger le barbuc de la pluie (on est prié de s'abstenir de rire svp).

Bref, je zigzaguais donc dans ma supérette, caddie au vent, quand je tombe sur ça :


Une gondole pleine de faïenceries de Quimper, et là plus de doutes possibles :
ILS sont de retour...Qui ça ??
Ben eux, la deuxième source de revenus de notre brave région (après les vaches et les cochons, faut pas pousser tout de même).
Oui eux : les touristes.

Alors pour toi touriste, tu veux vivre une expérience fascinante dans notre belle et noble région, connaître les us et coutumes de la faune locale, te fondre dans la masse ?
Permets moi ces quelques conseils :

Le bol en faïence avec le nom écrit dessus: c'est non.
Ça n'est pas une coutume locale que de boire son café avec un tel bol. On a des tasses tout a fait normales avec des fleurs dessus, des personnages rigolos voire des gonzesses en petites tenues mais pas ton blase écrit en gros.

Le ciré et les bottes: c'est non aussi
A savoir le ciré jaune et les bottes bleues (je ne vais pas mettre les marques en plus). A éviter absolument, du moins les deux ensemble, sachez que c'est à ça qu'on vous repère.
Tu veux faire couleur locale, va dans ton gamm vert du coin et fends toi d'une superbe paire de bottes vertes spécial bouse de vache, avec ça discrétion assurée.
Et puis le ciré, franchement, c'est super chaud et pas confortable du tout. Alors a moins que t'aille faire un stage sur un chalutier, prends n'importe quelle veste, ça fera l'affaire (c'est pas le pôle nord non plus).

La route touristique à 60 kilomètres-heure : bord** accélère.
Cette petite route paisible que tu prends, avec cette vue magnifique sur la mer, les falaises, le petit port, les plages...et bien moi aussi je la prends, pour aller au boulot, chercher les gosses, bouffer chez la belle-mère.
On ne croirait pas, mais y'a des gens qui vivent en vrai dans les bleds paumés que tu traverse, alors accélère (enfin pas dans le bourg quand même), pitié, s'te'plait, please.

Bon pour l'instant, c'est tout.
Mais rassure toi, je ne t'oublie pas, tout au long de la saison, je te donnerais deux trois conseils afin de te fondre au mieux dans le décor.

lundi 5 mai 2008

J'aime pas le rire...


...forcé.

Récemment à ma radio du matin, dans ma salle de bains, quand encore embrumée de sommeil, je sors de ma douche et prépare consciencieusement ma brosse à dents, j'entends un brave monsieur me parler de l'obligation de RIRE.

Ce rigoleur, patenté, dûment diplômé m'expliquait avec le plus grand sérieux la nécessité de rire, des bien faits que ce rire forcé pourraient m'apporter dans mon quotidien.

Il existe toute un méthodologie pour apprendre à rire, des formations, des cures, une science, "la rigologie", un rassemblement international des rieurs.

Il faut manifester son bonheur, de façon ouverte, outrancière presque professionnelle.

Et bien moi j'arrive pas, j'adhère pas et puis surtout j'aime pas qu'on me force.
J'aime rire, j'adore rigoler à en rouler par terre, mais de façon gratuite, pas comme ça sur commande, comme une nécessité, un exercice physique que l'on accomplirait.

Pour moi le rire doit être gratuit, spontané, et pas forcement collectif.
J'ai l'humour un peu solitaire, le fou rire discret et je n'aime pas forcement expliquer pourquoi telle ou telle chose m'a fait rire.

Je suis peut-être trop coincée, sûrement même, mais déjà que je n'aime pas les clowns, je n'ose même pas m'imaginer dans un stage pareil.

Et vous ça vous tente ce genre de stage ?

dimanche 4 mai 2008

Qui veut un dessin ??


Est-ce que vous aimeriez recevoir un gribouilli de ma part ?

Voila, je vous explique, ce week-end je me suis inscrite chez Boo, la reine des coquillettes, pour participer au relais de Pif

Kesako ???
Non, ce n'est pas un parcours alternatif à la flamme des jeux c'est tout simplement une sorte de relais de témoin.
Voilà, si vous voulez que je réalise pour vous un dessin (on verra les modalités après), dites le moi en commentaires de ce billet. Les trois premiers téméraires à participer seront les heureux gagnants.

En échange, ils proposeront la même chose à trois de leurs lecteurs sur leurs blogs .
C'est vrai qu'il faut un blog, mais vous avez 365 jours devant vous pour renvoyer l'ascenseur (ça vous laisse le temps de créer un blog si vous le voulez...).
Libre a vous d'offrir ce que vous voulez... MAIS "fait maison", c'est le seul impératif.

Bon ne me foutez pas la honte, il me faut au moins trois participants (pleaaase):)

vendredi 2 mai 2008

Sous les jupes des bretonnes...

Derniers dessins en date.
On change de style et je m'essaye au fusain.







J'aime bien le fusain, je suis encore un peu pataude dans son utilisation, mais il y a plein de possibilités.

Alors qu'est-ce vous en pensez ? (thème y compris)

Bon week-end à tous.

jeudi 1 mai 2008

Paraît que ça énerve les filles...



C'est bien connu, homme et femmes ne font pas partie du même monde.

C'est bien plus qu'un lieu commun, c'est même devenu pour certains un véritable fond de commerce.
Y'a qu'a voir John Gray et ces "Hommes viennent de Mars et les Femmes de Venus". On a Mars et Venus se rencontrent, Mars et Venus sous la couette, Mars et Venus au travail, Mars et Venus divorcent (ah non, celui là n'existe pas).

Ou alors ces multiples films, dont le scénario repose sur l'opposition entre un homme et une femme, ils se cherchent, se chamaillent, se détestent, se réconcilient (et ils vécurent heureux, patata, patata...).

Aujourd'hui, on ne parle plus de guerre des sexes, c'est complètement dépassé.
Non, aujourd'hui, on se doit d'être à l'ECOUTE de son partenaire. Fumeux concept qui veut tout et rien dire à la fois comme si un couple pouvait survivre plus de quelques heures sans qu'il y ait un minimum d'attention entre les deux partenaires.

Mais bon, ce genre de papiers fait toujours marcher le commerce, pour preuve ce dernier article lu sur linternaute.com sur les 10 trucs qui énervent les filles et les conseils donnés à ces messieurs pour ne plus irriter leurs chères et tendres.
Alors en avant pour les poncifs (enfin pas toujours):

L'homme qui n'écoute pas, il hoche la tête et tourne vers toi un regard pétillant d'intelligence, digne d'un lauréat de la foire aux bestiaux et fait "mouis chérie, je t'écoute".

L'homme qui oublie tout avec au choix date d'anniversaires, ou dîner chez belle-maman.

L'homme qui n'abaisse pas la lunettes des toilettes, oublie le bouchon du tube de dentifrice ou décore le lavabo avec les poils de sa barbe (un classique de chez classique).

L'homme qui décore le frigo avec les emballages vides.

L'homme qui monopolise la zapette et vous empêche de regarder le foot en paix.

...

Question : est-ce que ces petits vices vous irritent vraiment les filles (allez franchement) ?

Bon, c'est vrai que si vous avez un homme qui cumule tout ça plus quelques autres défauts...je vais allumer un cierge pour vous :).