jeudi 28 février 2008

Teen-movies

Alors aujourd'hui, on fait dans le culturel, le lourd, le très lourd.
Le genre "film culte de ma jeunesse qui fait sourire quand on le revoit vingt ans après". Commençons par un petit quizz :

Si vous pouvez associer cette chanson et cette photo:



free music






...alors, comme moi dans votre jeunesse vous avez craqué pour "Breakfast-club", l'ancêtre des teen-movies.

Le postulat de départ est super classique : vous mettez ensemble plusieurs personnes n'ayant aucuns points communs et au bout de plusieurs heures ils vont se dévoiler peu à peu, se découvrir et apprendre à s'accepter.

Dans ce film, tout est fait pour faire craquer l'ado qui est en toi, avec des jeunes rebelles :
le voyou, l'intelo de service (aujourd'hui se serait un geek), la nana populaire, la disjonctée de service (l'ancêtre des gothiques), et le sportif.
Ajouter à tout cela un surveillant (l' autorité) buté et borné, un gros sentiment d'injustice et d'incompréhension, des amitiés débutantes, des amours naissantes, et hop vous avez un film culte (si si, y'a pas que moi qui le dit).
(pour une critique plus professionnelle voyez là, sur Dvdcritique).

Alors moi, j'étais raide dingue de lui :

Le beau brun ténébreux, rebelle, voyou, tout ce qu'il faut pour plaire à une jeune ado romantique. J'ai du être amoureuse, hou la la, au moins deux semaines.

Et vous quel est le film qui a emu vos hormones d'ado ?
ps : si vous répondez "le cuirassé potemkine", je ne vous croirais pas

mardi 26 février 2008

Charity-business





D'après wiki, le charity-business designe les pratiques de financement des oeuvres caritatives, ainsi que la mercantilisation de celles-ci.

Mercantilisation, c'est bien là que le bât blesse, je vous explique.

Il y a peu ma grand-mère Amelie (89 printemps) est entrée en maison de retraite. Ma mère s'occupe à présent de son courrier. Et là surprise, tous les jours où presque, des lettres de sollicitations pour des oeuvres caritatives toutes plus diverses les unes que les autres.

Çà va d'élevage sans frontières (ma grand-mère était agricultrice) aux Petites soeurs des pauvres, en passant par le Carmel de Lisieux, aide à l'église en détresse, Sauvegarde retraite... Sans oubliez les plus classiques Médecin du monde, MSF, UNICEF, Fondation de France...
En tout 44 associations (et c'est pas fini) depuis octobre dernier. Certaines ayant déjà envoyé plus de quatre lettres.

Certaines de ces assos n'hésitent pas à bien vous culpabiliser: photos, témoignages poignants, avec la palme du mauvais goût pour le Droit de naître avec leur reproduction d'une échographie (enfin vu l'orientation politique de ce groupe, ça n'a rien d'étonnant).
Difficile de résister quand on a plus réellement conscience du coût des choses.
Rajoutez à tout ça une bonne vieille éducation catholique bien culpabilisante et on dégaine vite le chéquier.

Je sais que ces assos ont besoin de vivre, que l'argent est le nerf de la guerre, mais là on est à la limite du harcèlement (enfin à mes yeux).

Comment une personne âgée , qui le soir se souvient à peine de ce qui s'est passé le matin, peut-être à même de résister aux sollicitations multiples ?.

Ce qui m'épate c'est le pognon que doit coûter tout ça. Avec les courriers, on a droit à des cartes postales, des cartes de voeux, un agenda, des stylos, un sac et même un foulard.

Vous me direz après tout, si elle veut claquer sa retraite dans les dons caritatifs, ça la regarde elle et pas nous. C'est vrai, sauf qu'elle n'avait pas conscience des sommes qu'elle donnait et qu'elle mettait en péril sa propre autonomie financière.

En bref tout se monnaye aujourd'hui. Enfin autrefois aussi, au Moyen-Âge, le rachat des péchés (indulgences) à permis la construction de bien belles cathédrales.

Je ne sais si on donne par acquis de conscience ou par générosité sincère.
En tout cas tout sera fait pour que vous n'oubliez pas de verser votre obole.

lundi 25 février 2008

"The year of the cat"

Là, rien que pour le plaisir...


free music

Al Stewart, The year of the cat (1976)

...une des plus belle chansons que je connaisse, la mélodie, le tempo qui monte doucement, la voix bien sur et les instruments qui arrivent les uns après les autres, le violon, la guitare (folk, électrique) et pour finir le saxo, humm, là, je souris béatement et je suis bien.

"Happy Feet"

Ah ! les vacances, ce moment fatidique où il faut occuper les enfants et faire avec les aléas du temps. Du coup dimanche après-midi, je me suis éclatée en regardant ça :




C'est excellent de bout en bout, avec un vrai message pas cucu pour deux sous, des personnages craquants et une bande originale soo funky !!

Je dois même avouer que j'ai plus apprécié le dessin animé que mes deux chipies. Du coup elles se sont regardé pour la énième fois, l'âge de glace (plus basique pour elle).
Je crois qu'elles préfèrent voir les manchos en vrai à Océanopolis...

dimanche 24 février 2008

"Titi Perrine et Nénène"

Il y a quelques temps j'ai entamé une série de dessins sur les costumes traditionnels Bretons et principalement les coiffes .



Ces nouveaux dessins m'ont été inspiré à la fois par les photos de Sylvie le Parc, dont j'avais mis le "bouquin" (en l'occurrence un superbe calendrier) en rayon.
Et aussi par les photos de mon arrière grand-mère et de ma grand-mère.



Sur la première il y a "Titi Perrine" mon arrière grand-tante (à gauche), et à ses côtés "Nénène" mon arrière grand-mère, Maria Alain épouse de Pierre le Droumaguet "Parrain Coz".
Sur la deuxième, on retrouve Nénène avec dans ses bras ma grand-mère, Léocadie.
Et sur la dernière, ma grand-mère prend la pose.

Sur les deux photos, elles portent la coiffe traditionnelle du Tregor la "Toukenn", un des éléments de l'habit du dimanche aussi porté pour les grandes occasions .
Elles ont fière allure sur ces photos. Une photo à l'époque représentait bien plus qu'un simple instant donné, on en faisait peu, alors elles étaient destinée à garnir le buffet ou l'album de famille.
On donnait de soi la meilleure image possible. Il faudra attendre les années quarante pour avoir des photos plus spontanées (le photographe n'était plus un passage obligé).


Ma mère m'a compté nombre d'anecdotes de son enfance, qui reflète bien le climat des campagnes bretonnes de l'après guerre (la religion, la pauvreté, l'école...). J'en parlerais un jour.

"dis maman...

...c'est quoi un coup de foudre ?"

"ben euh" (admirez la science de la rhétorique).

"un coup-de-foudre, maman" (elle détache bien les syllabes, histoire de me faciliter la tâche)

"bon, et bien c'est quand deux personnes se rencontrent pour la première fois, elles se voient, se plaisent tout de suite et tombent amoureuses".
(bon sang elles ont de ces questions à cinq ans et demi).

elle me regarde fixement, une lueur de pitié au fonds des yeux (j'ai failli à ma tâche, mais ou ?)

"mais non maman, enfin, le coup de foudre, comme dans pokemon avec pikachu, comment ça marche ?"




"ben euh"...

jeudi 21 février 2008

Tetus les marins ?

Vous avez très certainement entendu parler du record du tour du monde en solitaire pulvérisé par Francis Joyon il y a à peine un mois. Le bonhomme à visiblement un sacré caractère, jugez en plutôt :

Il y a peu, je suis tombée par hasard, sur un article du blog de Ouest-France relatant comment Joyon a opposé une fin de non recevoir à N.Sarkozy, alors que ce dernier souhaitais le recevoir à l'élysée pour revenir sur différents aspects de son exploit (notamment l'aspect écologique).

Sur le coup, la lecture de cet article m'a fait sourire, c'est vrai que ces derniers temps les relations entre notre président et les bretons n'ont pas été franchement cordiales. L'attitude de Joyon apparaît dans ce contexte un peu comme un bras d'honneur.

Honnêtement je ne pense pas que c'était le but de Joyon (qui de toutes façons n'est pas breton), c'est un monsieur qui se fout des honneurs et des récompenses et n'espère qu'une chose qu'on le laisse tranquille s'occuper de ces affaires et de son bateau.

D'après l'article Tabarly avait eu la même attitude avec DeGaulle à l'époque, alors disons plutôt que les gens de mer sont vraiment indépendants et imperméables à toutes flatteries (oui je sais cette dernière était vraiment facile).

mercredi 20 février 2008

Julian Taylor, subtilité et précision.


J'ai connu Julian Taylor par le biais d'un ouvrage que je mettais en rayon (Cabotages, éditions Omnibus)

J'ai tout de suite accroché. Le dessin est fin, subtil, léger, les couleurs harmonieuses et ce petit goût du détail, cette reprise fine des graphismes que personnellement j'adore.

Le thème de la mer est particulièrement représenté dans son oeuvre, mais pas seulement :



Décrit comme "un peintre d'atmosphère", il définit ainsi sa façon de travailler :

" Je travaille toute ma toile en même temps. En peinture, on ne commence pas en haut pour finir en bas. Tout monte ensemble, et souvent la brosse chargée de la couleur du ciel à recouvert le phare, s'est introduit dans la mer. Ce tissage particulier de couches qui se recouvrent assure l'unité de la toile."


Pour en savoir plus : galerie26 et chateauvascoeuil .

lundi 18 février 2008

Avis à toutes les nullipares...

...et autres personnes n'ayant pas eu le temps, le désir, l 'envie, la possibilité (rayer la ou les mentions inutiles) d'avoir des enfants : lisez ceci avant de prendre un décision qui je vous l'assure changera (un peu, juste un peu) votre vie.

Je ne sais pas si ma stroumpfette n°2 est particulièrement hors normes question bêtises, mais je dois avouer qu'elle nous gâte pas mal.

C'est la dernière en date qui m'a inspiré ce billet : après les courses, pendant que je range, je lui donne un de ces petits fromages enrobés de cire rouge.
Et oh surprise quelque temps plus tard, je retrouve les morceaux de babybel au fond de l'aquarium (heureux les poissons), et le reste dans ma théière (beurk). Ça c'est juste pour vous mettre en appétit.

En fait, elle a commencé jeune, à 6 mois on l'a retrouvée en haut d'une échelle sur le chantier de notre future maison. Par la suite son don précoce pour les bêtises ne s'est pas démenti, en vrac :

- à repeint au feutre murs, lambris, escalier, carrelage, joints de carrelage, meubles...(et je ne vous parle pas de mes livres).

- à fait comme dans la pub, et déroulé tout le papier wc dans la maison.

- à inondé (par deux fois) la salle de bains. Et pour cela elle possède une technique imparable puisqu'elle bouche les évacuations du lavabo avec du coton.

- un soir ne voulant pas dormir (comme d'hab en fait), elle a consciencieusement vidé les tiroirs de sa commode pour mettre tous ses habits en tas au milieu de sa chambre.

- à voulu me donner un coup de main sur pas mal de mes dessins, résultat, ça m'a appris à fermer à clé la porte de mon bureau.

- à enlevé les touches du clavier de mon portable et badigeonné l'écran de stick pour les lèvres.

- grimpe en haut de tous les meubles ce qui incite à un gros effort d'imagination pour planquer LE chocolat que je ME réserve (oui je sais je suis une gourmande égoïste et j'assume).

- le premier jour d'école, à réussi à se planquer dans sa classe, la maîtresse ne la trouvant plus.

- m'a fait un magnifique oeil au beurre noir lors d'une mémorable bataille d'oreillers.

- s'est fait des "tatouages" (le mot était d'elle) sur tout le corps avec un feutre indélébile.

Bon, là pour le coup je sèche, et pourtant y'en a d'autres.

Inutile de vous dire qu'elle à une gueule d'ange, avec d'immenses yeux bleus, qu'elle est terriblement câlin, et qu'elle sait parfaitement cacher son jeu (le petit monstre).

Bref, tout ça pour vous dire que j'ai jamais regretté une seule seconde d'avoir fait mes chipies, même si assez souvent, je me tape la tête contre les murs (de désespoir).


NB : Je ne fait pas partie de ces personnes qui estime qu'une vie accomplie, ne se conjugue qu'avec force marmaille, on peut-être parfaitement heureux(se) sans enfant.

Tant qu'on ne me sort pas le prétexte fallacieux du "je ne fais pas d'enfants pour ne pas grossir". Hahh, cette remarque à le don de me faire sortir de mes gongs (ce qui est assez rare) du fait qu'elle sous entends de façon oh combien subtile, que le gros c.. que je me trimbale, ben, j'aurais pu l'éviter... (et louper tout ça ? jamais de la vie).

vendredi 15 février 2008

Allez hop, je plonge...

Après avoir tergiversé pendant pas mal de temps, pas vraiment pesé le pour et le contre, j'ai décidé de m'y mettre, histoire de voir si je réussirais à tenir la cadence.

En fait c'est comme un juste retour de choses. Je navigue sur les blogs depuis un peu plus d'un an, bien au chaud, planquée derrière mon écran, postant de-ci de-là quelques commentaires sans vraiment me mouiller. Alors à mon tour maintenant .

J'avoue que je pars à l'aventure, sans vraiment savoir de quoi je vais causer.
Je sais déjà que ce ne seras pas un journal intime (et puis quoi encore! ), je ne vais pas avouer aux autres ce que j'ai déjà du mal à regarder en face.

Je parlerais de la pluie et du beau temps, de ce que j'admire, de ce qui m'amuse, de ce qui m'agace ou m'énerve...

Deux, trois précautions d'usage :

Pitié, soyez indulgent pour le style, ça n'a jamais été mon fort (déjà à l'école...).

Quant aux dessins ils sont faits sans prétention (vraiment), et je veille bien à ne pas confondre habileté et originalité. J'ai plaisir à copier, reproduire, mais je ne sais pas inventer.

Je suis vraiment flemmarde, alors ne vous attendez pas à un article tous les jours (à moins que je ne devienne vraiment accro, qui sait ?) .

A part cela, vous pouvez y aller, critiquez, j'ai un gros ego et fait souvent preuve de mauvaise foi, mais rassurez-vous, y'a rien à craindre.

NB : s'il y a des choses qui bloquent, qui coincent, qui bugent, svp, dites le moi (merci d'avance).

NB2 : je publie après la st valentin, ce qui m'évitera de m'étendre sur cette fête que mon homme oublie consciencieusement tous les ans, (c'est un acte politique chez lui).

Histoire de vous montrer ma trombine, je vous glisse quelques photos.