mercredi 26 mars 2008

Avec retenue s'il vous plait...


J'en parlais dans un autre post, un éventuel boycottage des JO, ça me laisse indifférente.

Et pourtant on nous le dit, on nous le répète, boycotter les Jo , ça ne sert à RIEN. Regarder les précédents, nous dit-on, Melbourne en 1956, Moscou en 1981, Séoul en 1988, ces boycott n'ont pas fait avancer les causes concernées.
Peut-être, et même certainement, mais le but était peut-être avant tout de ne pas cautionner avant de chercher à changer les choses.

Et puis franchement, si boycotter ne sert à rien, accorder les JO à des pays très éloignés de la démocratie, n'est pas franchement plus utile dans ce cas là. Avoir accorder les JO à Moscou en 1981, ça n'a pas été une franche réussite, ne parlons même pas de ceux de Berlin en 1936. Dans ces deux derniers cas, il me semble plutôt que les jeux furent un instrument aux mains de dictatures.
Il n'y a que Jacques Rogge pour s'imaginer que que la Chine puisse être touchée par la "grâce démocratique" du fait de l'arrivée de la flamme olympique.

Les valeurs olympiques que sont l'excellence, l'amitié et le respect ne sont plus à mes yeux qu'une facade. Il y a trop d'enjeux stratégiques, médiatiques, nationnalistes, économiques, politiques pour que le sport puisse être à nouveau l'instrument d'un rapprochement entre les peuples.

Et les athlètes dans tout ça ? eux-mêmes j'ai l'impression qu'ils ont de plus ne plus de mal à trouver leur place, entre objets de propagande et objets publicitaire, c'est vrai que ce n'est pas évident.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me permets juste une petite précision: les jeux de Berlin avaient été accordés sous la démocratique "République de Weimar". Le parti National Socialiste n'était pas encore au pouvoir puisqu'il n'a été élu qu'en 1933 bien après la désignation de Berlin par le CIO.

christèle a dit…

@ tan ki : merci de la précision, tu as parfaitement raison, même si au final, hitler sut parfaitement se servir de ses jeux comme outil de propagande.